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Christine Esclapez

Christine Esclapez

Musique et Musicologie, 18e section.

Notice biographique condensée

Professeure des Universités, Christine Esclapez vit à Marseille. Elle est enseignante-chercheur au secteur Musique et Sciences de la musique de l’Université d’Aix-Marseille.

Membre du LESA (Laboratoire d’Études en Sciences de l’Art), Directrice artistique du festival Architectures contemporaines (Festival universitaire de jeunes créations musicales), elle a publié La Musique comme parole des corps. Boris de Schlœzer, André Souris et André Boucourechliev, avec une préface de Daniel Charles, aux éditions L’Harmattan en 2007.

Elle a créé, en 2010, un groupe de recherche intégré dans le LESA, le CLEMM [Création et langages en musiques et musicologie] formé de jeunes chercheurs. Le CLEMM a publié deux ouvrages collectifs aux éditions L’Harmattan, dans la collection Philosophie et Sémiotique de la musique dirigée par Joseph-François Kremer : Ontologies de la création en musique. Des actes en musique (2011) etOntologies de la création en musique. Des instants en musique (2013). Le projet du CLEMM est un projet de recherche innovant qui propose à de jeunes chercheurs de développer, dans un cadre approprié (séminaire de recherche mensuel) et avec le soutien de chercheurs reconnus, leurs recherches en prêtant une attention particulière au développement de leurs publications et de leurs participations à des manifestations scientifiques. En les incitant, également, à organiser des manifestations scientifiques (journées d’études, colloques, conférences invitées…).

Domaines de recherche

La recherche porte sur les Sciences du Langage Musical (1), sur l’historiographie musicale contemporaine (2) et sur les nouvelles textualités musicales (3). Elle permet d’analyser et de commenter, pour chacun de ces champs d’observation, la relation entre la théorie et la pratique de musique (axe international repéré sous le concept de Recherche-Création).

(1) La recherche sur les Sciences du Langage Musical est une tradition aixoise qui a obtenu la reconnaissance du comité de l’AERES en février 2010 lors de l’évaluation du LESA (Laboratoire d’Etudes en Sciences de l’Art).

Les Sciences du Langage Musical travaillent à un projet Intersciences : émergences progressives d’une sémiotique (dispositifs d’écriture musicale pour inscrire du sens) et d’une herméneutique (modalités de leur lecture interprétative) ; puis d’une rhétorique (orientation à l’action des œuvres sur leurs destinataires) et d’une stylistique (optimisation des moyens d’inscrire pour accroître un impact) ; enfin d’une poétique (interrogation sur les régimes, les ordres et les modalités du discours musical) et plus récemment d’une philologie critique des sources musicales (écrites, sonores, filmées, et tout autant provenant de la toile).

(2) Rénovation des travaux musicologiques de trois personnalités de la musicologie contemporaine (esthétique et analyse) : Boris de Schlœzer, André Souris et André Boucourechliev. Deux publications marquantes : publication d’un essai sur ces trois personnalités (L’Harmattan, 2007) ; réédition critique d’un ouvrage écrit en 1929 par Boris de Schlœzer sur Stravinsky (Presses Universitaires de Rennes, 2012).

(3) Analyse et critique du travail artistique de la chanteuse, compositrice et performeuse madrilène Fatima Miranda. Extension de cette recherche à l’actualité espagnole et européenne de l’art-performance (Francisco Lopez par exemple). De façon plus générale, ce champ de recherche questionne la scène postdramatique et ses nouvelles textualités (interartistiques).

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